L’EPFL vient d’achever les derniers tests de son prochain barrage du palier Massongex-Bex-Rhône. Ils ont eu lieu dans la halle hydraulique de Lausanne, et ce, depuis novembre dernier. Grâce à ces essais, l’université technique a pu augmenter le rendement de cette centrale hydroélectrique et de s’assurer qu’elle sauvegarde le milieu naturel du fleuve.
Le modèle physique de près de 5 mètres sur 12 a été conçu à l’échelle géométrique 1:45. Il représente les 550 mètres du Rhône, partagés sur 300 mètres à l’amont et 250 mètres à l’aval du barrage. Pour info, cette miniature est en PVC et le lit du fleuve, accompagné de ses berges, est en béton. On y retrouve également des cailloutis, du gravier du croutage de ciment et du bois flottant.
Grâce à ces essais, l’École polytechnique fédérale de Lausanne a pu déterminer si cette centrale va fabriquer de l’électricité au fil de l’eau de la meilleure des manières, tout en respectant l’écosystème du Rhône. Ils offrent aussi la possibilité de gérer la géométrie du barrage afin d’accroître les flux et d’étudier la traversée des accrues et des matières flottantes durant des crues.
La centrale MBR, qui sera opérationnelle au cours de 2026, devrait produire près de 80 millions de kilowattheures d’énergie par an. Ainsi, elle pourra approvisionner environ 20 000 foyers en électricité.
Le barrage du palier Massongex-Bex-Rhône
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