À Bordeaux, le projet audacieux de doter le périphérique d’une ombrière solaire d’envergure commence à prendre forme, sous l’impulsion du maire écologiste Pierre Hurmic. L’objectif est de générer de l’électricité pour couvrir les besoins énergétiques de 420 000 logements de la métropole bordelaise, grâce à deux millions de panneaux photovoltaïques répartis au-dessus des 45 kilomètres de la rocade.
Cette ombrière solaire, avec ses dimensions imposantes de 60 mètres de large sur 17 mètres de haut, serait à même d’être la plus grande centrale solaire urbaine de France, tout au long du plus grand périphérique du pays. Le projet ne se limite pas à la simple production d’électricité ; il envisage également l’utilisation de piles à combustible à hydrogène pour pallier l’absence de soleil, assurant ainsi une continuité énergétique.
Outre son impact énergétique, l’ombrière solaire vise à résoudre d’autres problématiques urbaines. Elle a le potentiel de récupérer l’eau de pluie, contribuant ainsi à la gestion des ressources hydriques. De plus, la structure pourrait capturer les gaz à effet de serre, participant ainsi à la lutte contre la pollution atmosphérique.
Crédit photo : Romain.D.C/Attribution 3.0 non transposé (CC BY 3.0)
Bien que le coût colossal de 3,2 milliards d’euros puisse susciter des interrogations, les porteurs du projet, un collectif d’ingénieurs, estiment qu’il pourrait être capitalisé en sept ans tout juste. En effet, avec un coût moyen de près de 1 600 euros par logement, la production d’électricité verte pourrait devenir une source de revenus considérable, atteignant 672 millions d’euros chaque année, selon Jean-Claude Laisné, porte-parole du collectif. Un premier test est envisagé dès 2024, marquant ainsi les premiers pas concrets vers la réalisation de cette vision futuriste pour la ville de Bordeaux.
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