top of page
Photo du rédacteurkitspanneauxsolaires

Brouchy : pionnière de la canopée agrivoltaïque en France

Dernière mise à jour : il y a 12 heures

À Brouchy, dans la Somme, une canopée agrivoltaïque a vu le jour il y a un an. Sur 3 hectares, 5 500 panneaux solaires sont placés en hauteur, à environ 5 mètres, permettant aux machines agricoles de passer en dessous. Maintenus par des poteaux occupant moins de 1 % du sol, ces modules photovoltaïques suivent la trajectoire du soleil. Selon l’agriculteur en polyculture Benoit Bougler, ils commencent à l’est, se déplacent vers l’ouest et, à midi, sont à plat. En cas de pluie, ils se redressent pour laisser l’eau atteindre le sol.


Une irrigation pilotée et intelligente


Cette canopée est dotée d’un système d’irrigation innovant, équipé de 11 canons qui arrosent tout le champ. Des capteurs disposés partout évaluent les besoins en eau des plantes. Par ailleurs, l’agriculteur peut gérer l’irrigation depuis son téléphone ou son ordinateur.


Des cultures sous observation


Pour cette première année sous la canopée agrivoltaïque, Benoit Bougler a cultivé du maïs, du blé et des pommes de terre. Une parcelle voisine sans panneaux sert de comparaison. D’après Rayan Balhawan, directeur régional chez TSE, initiateur du projet, cela permet d’évaluer les effets avec leurs partenaires.


Une énergie verte au service de l’industrie


La canopée de Brouchy génère assez d’électricité pour alimenter 1 650 habitants. Cette énergie est vendue à un laboratoire pharmaceutique, avec un contrat de 20 ans, contribuant aux objectifs de décarbonation de l’industrie grâce à cette source renouvelable.

Des panneaux solaires au-dessus de plantes
Canopée agrivoltaïque : une révolution pour l’agriculture et l’énergie verte

Crédit photo : Emilio Roggero/Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)


Une réponse aux défis climatiques


La canopée aide à affronter le changement climatique en protégeant les cultures des intempéries, comme la grêle. Lors de fortes chaleurs, l’ombre des panneaux réduit le stress hydrique et l’évapotranspiration des plantes, visant une baisse de 30 % de l’irrigation nécessaire.

4 vues0 commentaire

Comments


bottom of page