La collectivité d’Eurométropole de Metz a revu à la baisse son projet initial qui est d’aménager des panneaux photovoltaïques sur l’ancien site militaire de Mercy. Initialement prévue sur une superficie de 60 hectares, la surface a été réduite à 10,5 hectares après la réalisation d’études d’impact approfondies sur l’habitat naturel, la faune et la flore. Cette décision, loin d’être sans intérêt, vise à assurer la conservation et le développement de la biodiversité dans la région.
Il est bien de noter que la collectivité souligne que cette réduction de superficie à 10,5 hectares est en lien avec le travail technique et l’analyse approfondie des études, plutôt que des pressions exercées par certaines associations, dont le Collectif « Sauvons la forêt de Mercy », regroupant 44 organisations, qui a vigoureusement plaidé en faveur de la préservation du site.
Le projet mis sur pied par UEM a pour but de générer suffisamment d’électricité verte afin de couvrir les besoins énergétiques de 3 000 logements chaque année. Ce qui permettrait également de limiter les émissions de gaz à effet de serre, soit 27 600 tonnes de CO2 sur la durée d’exploitation de la centrale solaire. En parallèle, l’Eurométropole s’engage à consacrer le reste de la friche, à savoir près de 140 hectares, en tant que « réservoir de biodiversité et de préservation de l’environnement ».
Crédit photo : Eurométropole de Metz/Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0)
Cette initiative s’inscrit dans une démarche durable visant à concilier production d’énergie renouvelable et préservation de la nature. Les résultats des études environnementales ont orienté la collectivité vers une approche plus responsable, ajustant le projet pour minimiser l’impact sur l’écosystème local.
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