Des chercheurs ont trouvé un moyen fiable et efficace afin que les cellules photovoltaïques à pérovskite ne se détériorent pas plus vite que les cellules classiques au silicium. Pour cela, ils comptent tirer profit des propriétés antioxydantes du lycopène. Il est bien de noter que c’est cette matière organique de la famille des carotènes qui est à l’origine de la couleur rouge des tomates.
Pour info, Donglei Zhou, chercheur de l’université de Jilin, et ses collègues ont voulu savoir si tout comme la peau humaine, lorsque les panneaux solaires à pérovskite sont exposés aux ultraviolets et à l’oxygène, le lycopène se rattache aux radicaux libres générés par les rayons UV dans le but de préserver les tissus cutanés. En conséquence, ils ont décidé de combiner ce composé à des cellules photovoltaïques novatrices.
Partant de là, les cellules photovoltaïques altérées ont augmenté leur durabilité en perdant uniquement 8 % de leur productivité, et ce, en étant 3 500 heures en activité. De plus, cela accroît leur rendement, soit de 20,57 % à 23,62 %, indique l’équipe chinoise dans la revue scientifique Advanced Energy Materials. Selon les dires de Kyle Frohna de l’université de Cambridge dans le New Scientist, la rentabilité est vraiment remarquable.
Crédit photo : Jeff Dahl/Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 non transposé (CC BY-SA 3.0)
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