La commune de Machecoul, au sud de Nantes, mise sur l’écologie. Après avoir adopté la géothermie pour chauffer la piscine, le village se tourne désormais vers l’énergie solaire, plus précisément vers le principe de l’autoconsommation collective. Dans ce sens, cent tonnes de panneaux photovoltaïques seront installées sur le toit de la MFC, la Manufacture française du cycle. L’objectif est de générer de l’électricité en fonction des besoins locaux.
En partenariat avec Territoire Énergie 44, la municipalité a mis en place une structure unique pour coordonner les échanges avec Enedis. L’énergie produite doit être consommée instantanément pour garantir la rentabilité. L’autoconsommation collective nécessite d’avoir ses propres clients dans un rayon de 2 kilomètres, avec un tarif fixe de vente d’électricité pour l’été et l’hiver. Il est crucial de ne pas générer un surplus excessif pour maintenir l’équilibre financier.
Selon Laurent Robin, maire de Machecoul, pour garantir la viabilité économique, il ne faut pas excéder 5 % de surplus. Dans le cas contraire, l’électricité revendue au réseau est tarifée à 5 centimes d’euro par kilowattheure. Ainsi, pendant l’été, période propice à l’énergie solaire, la société devra surveiller attentivement la production pour maintenir cet équilibre. Sur une année, la production prévue est de 1 291 mégawattheures, dont 691 pour les bâtiments publics et 500 pour les entreprises privées. Les recettes sont estimées à 150 000 euros par an.
Crédit photo : Gilles Guillamo/Attribution- Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 non transposé (CC BY-SA 3.0)
Après le remboursement des emprunts, évalués à 1,8 million d’euros au total, la société distribuera ses bénéfices à différentes parties, notamment aux familles défavorisées qui pourraient avoir du mal à régler leurs factures d’électricité, selon la vision du maire. Le processus sera géré en interne, sans intermédiaires.
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