Un projet ambitieux prend forme à Oissel, à proximité de Rouen, où un ancien terrain en friche de la SNCF pourrait accueillir pas moins de 50 000 panneaux solaires. Cette initiative est le fruit de la collaboration entre la Société d’économie mixte Axe Seine Énergies Renouvelables (Sem ASER) pour la Métropole de Rouen et Valorem. Le dessein principal est de fournir de l’énergie aux entreprises dédiées à la production d’hydrogène pour les bus à hydrogène de l’agglomération.
Mathieu Dancre, directeur général de la Sem ASER, a souligné que le terrain de cette ancienne friche, s’étalant sur 13 hectares, était autrefois trop pollué pour être reconverti. Néanmoins, ce projet audacieux vise à réhabiliter le terrain en installant une centrale solaire d’une capacité estimée entre 10 et 10,5 mégawatts. Ce parc pourrait être opérationnel d’ici la fin 2025 ou le début 2026. Une attention particulière est portée à la biodiversité sur le site, puisque la nature a repris ses droits pendant les 20 à 30 années de délaissement.
Crédit photo : Maarten Sepp/Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 non transposé (CC BY-SA 3.0)
Le processus administratif suivra son cours avec le dépôt du dossier prévu à l’automne 2023, suivi de l’enquête publique. Le budget alloué à ce projet avoisine les huit millions d’euros. Les partenaires ont déjà rencontré les résidents, en organisant des réunions publiques en juin 2023 à Oissel. Selon le directeur général de la Sem ASER, les réactions ont été majoritairement positives, bien que certaines voix aient suggéré l’installation des panneaux solaires sur les toits afin de préserver l’espace au sol. Cette idée est bonne en théorie, mais sa mise en œuvre s’avère plus complexe qu’il n’y paraît. En effet, l’intégration des modules photovoltaïques sur des bâtiments existants est plus laborieuse, des précautions plus rigoureuses doivent être prises.
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