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Rio Tinto va installer un parc solaire sur la mine Diavik

La compagnie Rio Tinto a récemment annoncé son intention de démarrer la mise sur pied prochaine de la plus grande centrale solaire dans le Nord canadien, située sur le site de sa mine de diamants Diavik. Cette décision survient deux semaines après que la société ait révisé à la baisse ses objectifs environnementaux pour l’année 2025.


Le but de ce parc solaire est de fournir environ un quart de l’énergie requise pour le fonctionnement continu de la mine jusqu’à sa fermeture prévue en 2029. Pour ce faire, le géant minier anglo-australien prévoit l’aménagement de 6600 panneaux solaires bi-faciaux sur le site de Diavik, qui se trouve à environ 300 kilomètres au nord-est de Yellowknife, à proximité du cercle arctique. Ces modules devraient générer près de 4200 mégawattheures d’électricité chaque année. Pour info, ces installations sont conçues pour capter à la fois les rayons directs du soleil et la lumière réfléchie par la neige qui recouvre le terrain pendant une grande partie de l’année.


La mine de diamant Diavik
La mine de diamant Diavik de Rio Tinto accueillera une centrale solaire

Crédit photo : John C Bullas BSc MSc PhD/Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.0 Générique (CC BY-NC-ND 2.0)


Angela Bigg, présidente et directrice des opérations de la mine Diavik, a souligné que ce projet majeur illustre l’engagement de l’entreprise à limiter son empreinte carbone. Néanmoins, la société a admis fin juillet qu’atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025 serait difficile en raison de la croissance continue des émissions dans certaines parties de ses activités.


En mettant l’accent sur la décarbonisation de ses opérations mondiales, Rio Tinto vise désormais la neutralité carbone d’ici 2050. Cependant, cela ne prend pas en compte les émissions indirectes, appelées « scope 3 », provenant des tiers utilisant les matières premières de la société pour leurs propres processus, telles que la combustion du charbon ou la fabrication d’acier à partir du minerai de fer, qui dépassent largement celles générées par les activités directes de l’entreprise, désignées sous le terme « scope 1 et 2 ». La mise en chantier de la centrale solaire dans le Nord canadien débutera au cours des semaines à venir, avec pour objectif d’achever les travaux d’ici le début de l’année prochaine.

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