L’entreprise Solar Cloth System a mis au point des films photovoltaïques de seconde génération aussi appelés « couche mince » qui peuvent être incorporés dans les textiles. Ces modules sont légers, flexibles et incassables. À noter que comme ils se fient à la technologie CIGS (cuivre, indium, gallium et sélénium), ils se conforment aux surfaces sur lesquelles ils sont installés. Ils ont une durée de vie comprise entre dix et vingt ans.
Pour info, ces films photovoltaïques ont été connus du grand public grâce à Vendée Globe, la plus grande course à la voile. En effet, en 2020, le navigateur Jean Le Cam s’est approché de Solar Cloth System afin d’intégrer des cellules solaires dans les voiles de son bateau. De là, la startup a reçu des commandes de constructeurs de voiliers de plaisance et d’autres domaines.
En septembre 2020, la firme a voulu développer un écran d’ombrage photovoltaïque à utiliser dans les serres. Grâce à cela, ce textile pliable, souple et dépliable permet de diminuer le stress physiologique lié à l’excédent de luminosité. Du coup, l’agrivoltaïsme offre la possibilité aux exploitants agricoles d’optimiser leur production, tout en profiter de l’autonomie électrique.
À présent, Solar Cloth System veut laisser l’artisanal afin de se tourner vers l’industrialisation. D’ailleurs, il s’est associé avec Renault-Volvo Trucks dans le but de doter ses camions électriques de déflecteurs photovoltaïques.
Crédit photo : Renan_Brun de Pixabay
Des textiles photovoltaïques légers et ultrafins
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