La société Solar Kapital a récemment réalisé une étude visant à évaluer les avantages d’un revêtement de sol blanc sous ses panneaux solaires bifaciaux.
Pour info, ces modules sont à même de capturer les rayons du soleil à la fois sur leur face avant et sur leur face arrière, maximisant ainsi la production solaire, tout en captant également la lumière réfléchie par le sol ou d’autres surfaces à proximité. Pour accroître encore plus le rendement de ces panneaux, l’entreprise allemande a testé l’utilisation de membranes claires spéciales qui réfléchissent davantage la lumière vers la face inférieure des plaques et la diffusent de façon homogène.
Crédit photo : Cjp24/Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0)
Les tests ont eu lieu dans les parcs solaires de Solar Kapital en Grèce. Sur une période d’environ un an, une membrane blanche a été aménagée sur une surface de près de 2 500 m² sous des panneaux photovoltaïques bifaciaux implantés sur des suiveurs à axe unique. Les résultats ont montré une hausse moyenne de 6,4 % de la production d’électricité, avec un rendement moyen de 1 730 kWh par kilowatt. Une autre expérience a été lancée sur un autre site durant deux mois, avec une superficie de couverture de 200 m² sous des modules installés sur des suiveurs à deux axes, et la productivité a augmenté de 2,5 %.
Selon Solar Kapital, le retour sur investissement de cette technique est relativement court, soit moins de 2,5 ans dans le premier parc solaire et moins d’un an dans le second. Cependant, plusieurs facteurs doivent être pris en compte pour évaluer la rentabilité de l’utilisation de ces membranes blanches, comme la nature du sol, les coûts variables en lien avec la production de courant et les économies générées grâce à la réduction de la tonte de l’herbe. La dégradation du géotextile est également un aspect important.
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