Si l’on pouvait produire de l’électricité grâce à nos fenêtres ? De nombreuses recherches ont été menées en ce sens. Partant de là, la start-up Ubiquitous Energy a aménagé l’année dernière son premier mur de fenêtre solaire. À noter qu’elle a posé un film transparent sur le verre afin de transformer les rayons solaires infrarouges ou ultraviolets en électricité. Cependant, ces cellules novatrices ne sont pas suffisamment puissantes, soit 3 à 4 % inférieures aux plaques traditionnelles.
Du coup, les chercheurs se sont fiés aux cellules à pérovskites, car elles sont plus efficaces, un rendement de plus de 25 %. Le hic, c’est qu’elles sont également vulnérables à la chaleur, les UV et l’humidité. Donc, ils ont décidé d’associer les deux technologies : le silicium et la pérovskite pour la « pérovskite hybride ». Afin de pallier au souci lié aux électrodes, une équipe de la Penn State University a mis sur pied des cellules hybrides semi-transparentes. Comment ? En posant un film d’or ultrafin sur les cellules. Comme cette technologie n’a pas vraiment fait ses preuves, des spécialistes y ont ajouté une sous-couche de chrome qui génère une grande quantité d’énergie de surface. Résultat, les nanoparticules se rejoignent au substrat au lieu de se réunir en nombre.
La production de l’électricité grâce aux fenêtres
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